Un audit RH est un outil pour les services des ressources humaines qui sert à rendre l’entreprise plus efficace et permet d’atteindre ses objectifs de manière optimale.
Il est utilisé dans le but de renforcer la structure RH de l’entreprise et de confronter la pratique de ce service avec les exigences légales, conventionnelles et jurisprudentielles afin de s’assurer que l’entreprise les respecte.
Un audit RH peut être interne. L’auditeur va veiller au respect des procédures au sein de son entreprise.
Un audit RH peut aussi être externe. Dans ce cas l’auditeur va analyser les process de fonctionnement d’une entreprise et passer à une autre lorsque son audit sera achevé.
Un audit RH sera facilité si les données RH (entretiens, évaluations, plan de formation...) sont consolidée et facilement exportable depuis un outil de gestion SIRH.
Un audit RH est basé sur trois étapes clés :
Il est nécessaire de connaitre les causes de cet audit et définir le contexte professionnel pour identifier plus tard les thématiques, les stratégies et les objectifs à atteindre en détail.
Cette première phase s’appuie sur le contenu de la lettre de mission.
C’est une lettre qui définit le périmètre, le programme de travail et le cahier des charges des missions de l’auditeur au sein du service RH de l’entreprise.
Les principaux éléments qui la composent sont :
La phase de réalisation vérifie les risques identifiés dans la phase précédente. Dans cette étape, l’approche théorique et documentaire de l’audit RH est définie lorsque les auditeurs se rendent au sein de l’entreprise pour :
L’auditeur synthétise les résultats de l’analyse pour rendre un rapport sur la situation de l’entreprise et les améliorations à faire.
Cette dernière phase de l’audit définit les plans d’action correctifs nécessaires qui seront soumis aux personnes concernées pour la mise en place des nouvelles stratégies et orientations.
Ce rapport permet également de comparer la situation initiale avec la situation auditée.
L’audit RH permet de vérifier si l’entreprise est conforme aux exigences légales et jurisprudentielles, afin d’éviter les risques de redressement. Les apports correctifs et préventifs réduisent les risques professionnels et sociaux dans l’entreprise.
Grâce à l’amélioration des processus et le renforcement des compétences, l’entreprise fait des économies (gain de temps et d’argent).